Allez, sur les encouragements de la Boss et des modos, je me lance...
"
Momoe chan! ": le cri du coeur qui a inondé le Japon des années 70, les salles de concert, les émissions de TV, mais aussi les écrans de cinéma (eh oui, la demoiselle est non seulement chanteuse mais actrice également), jusqu'à une pub TV (si mes souvenirs d'alzheimer précoce ne me trahissent pas) pour les cassettes audio TDK (y avait pas encore de clefs USB...!) dans laquelle un buste de Beethoven versait même une larme, subjugué par la voix de la belle...!
Née en 1959, premières apparitions en 1972 à 13 ans et retrait du Showbiz en 1980 pour cause de mariage avec Miura Tomokazu (le couple mythique du film
Izu no Odoriko (la danseuse d'Izu) qui aboutit au mariage du siècle au Japon...). A peine 8 ans de carrière, finalement, mais qui auront marqué la J-music d'une empreinte indélébile. Il n'existe sans doute pas un Japonais contemporrain qui ne la connaisse. Elle peut être considérée comme la précurseu...se(?) de toutes les "idoles" qui l'ont suivie. C'est la grande
sempai de toutes, à commencer par notre chère inspiratrice de ce site Ayuangel!!
Des chansons rentrées dans le patrimoine japonais: encore aujourd'hui, dans les karaokés de Tokyo, il suffit que quelqu'un chante
ii hi Tabidachi , l'un de ses plus grands succès, pour que, contrairement à toute autre chanson contemporraine, le silence se fasse dans un grand recueillement presque sacré, et que chacun accompagne dans un murmure le refrain que nul n'a besoin de lire sur les écrans de contrôle: "Ah, quelque part au Japon, se trouve une personne qui m'attend"... La nostalgie de beaucoup de Tokyoïtes, montés dans la capitale pour leur travail en ayant laissé père et mère, et parfois même femme et enfant, au pays... Ce passage a été repris par la JR (SNCF locale) et demeure la plus belle et la plus marquante illustration musicale de toutes ses campagnes publicitaires pour inciter ses compatriotes au voyage...
Yamaguchi Momoe, un visage et une silhouette jugés parfaits par les Japonais de l'époque (et par beaucoup de leurs rejetons...!),un regard souvent impassible et une choré minimaliste assurant en douceur la transition entre la traditionnelle
enka et les jeunes "idoles" modernes, symbole d'une jeunesse sage, lisse, irréprochable, bref idéale dans la mentalité japonaise de ce temps-là!
Pour en découvrir plusieurs facettes, je vous mets un lien de
iihi tabidachi sur YouTube, et si vous cliquez sur "menu", vous trouverez 13 autres vidéos de qualité assez remarquable me semble-t-il pour des images datant de 35ans...
En plus d'une double interpétation de
ii hi tabidachi, des sujets sur ses derniers moments sur scènes. Vous pouvez préparer les mouchoirs... Et très anecdotiquement, je vous conseille la video marquée 7/14. Momoe y est entourée de tous les grands noms du moments, certains sont encore là, d'autres ont disparu... En vrac, tout d'abord ses complices Sakurada Junko et Mori Masako avec lesquelles ells ont formé le
Kôsan Trio ou "trio des lycéennes", non pas un girls band mais plutôt la réunion épisodique de trois jeunes filles indépendantes, à l'univers musical bien différent chacune, mais qui constituait la crème de la
Kayokyoku de l'époque. Et puis j'ai aperçu entre autres Wada Akiko, Sawada Kenji, et les trois jeunes hommes qu'on leur "opposait", les trois grandes stars masculines qu'étaient Saijô Hideki, Noguchi Gorô et Gô Hiromi, et chacun se demandait lequel finirait par épouser laquelle...!
Allez bonne découverte s'il y en a qui ne connaissent pas, je vous mettrai mes titres préférés (j'ai du bol, ils sont pas dans ces vidéos...) dans un prochain post!
Vous serez peut-être d'accord avec moi pour dire que, si par moment le temps passé se fait sentir, certaines chansons n'ont pas vieilli...ou plutôt ont bien veilli, et on ne fait pas toujours mieux actuellement!
Lien:
http://video.1st-game.net/youtube/v2_8plYNvu-jTY.htmlVous voulez vraiment voir son angélique visage???
Mignonne non?
Bon, y en a forcément qui feront la fine bouche...ou certaines qui seront jalouses!